retour sur le 15 février 2017 à Strasbourg


CETA … TAFTA : Le mécanisme de protection des investisseurs

Vidéo édifiante du CEO sur le mécanisme de protection des investisseurs (en anglais avec sous-titres français).

 


« DIVERSION » : un court-métrage qui nous transporte dix ans après le TAFTA

En l’an 2026, Alan ne veut plus sortir de chez lui depuis des mois, en proie à une trop grande peur du monde extérieur. Il vit seul sous l’influence d’une mère qui l’aime, mais qui le manipule. Un beau jour, il rencontre Shana, une militante qui entend bien déranger le 10e anniversaire de la signature du traité de libre-échange transatlantique (TAFTA).

 

 

En l’an 2026, Alan ne veut plus sortir de chez lui depuis des mois, en proie à une trop grande peur du monde extérieur. Il vit seul sous l’influence d’une mère qui l’aime, mais qui le manipule. Un beau jour, il rencontre Shana, une militante qui entend bien déranger le 10e anniversaire de la signature du traité de libre-échange transatlantique (TAFTA).

Lire la suite »


Le TAFTA pour les nouilles.

Le TAFTA pour les nouilles.

Tafta_nouilles-01
Tafta_nouilles-02Tafta_nouilles-03

****** Note : cette planche est entièrement basée sur ce papier du Monde.fr.


Image Nicolas Sarkozy : 
Creative Commons 3.0


Merci à http://www.klaire.fr/

En moins de 10 minutes, Gérard Filoche vous explique pourquoi le projet de loi sur la réforme du code du travail est un projet scélérat qu’il faut refuser EN BLOC !!



Pour une mobilisation citoyenne contre le TTIP / TAFTA

 

PTCI, TTIP, TAFTA, Traité Transatlantique, ce texte a de multiples noms et pourtant il reste méconnu pour beaucoup d’entre nous.
S’il est adopté dans les mois à venir, ce projet de traité risque de changer fondamentalement notre vie et notre modèle social, démocratique et écologique.
Nous avons rencontré Raoul Marc Jennar, spécialiste des traités de libre-échange et de l’OMC, pour démystifier un texte qu’il faut combattre avec acharnement.


L’Europe d’un visionnaire ?


ABBA TTIP … ABBA TAFTA


Les ravages des tribunaux d’arbitrage

 

Magazine Marianne
Le traité transatlantique (TAFTA) et son petit frère canadien, l’accord économique et commercial global (CETA), sont de véritables machines de guerre au service des multinationales. Avec les tribunaux d’arbitrage, ces dernières peuvent traîner en justice les États qui viendraient interférer, par leur réglementation, avec leur course aux profits. Une vidéo pédagogique explique en dessins les enjeux de cette guerre menée dans l’ombre, sans que les peuples n’aient leur mot à dire.

Sum Of Us se définit sur son site Internet comme un « mouvement international » rassemblant « des consommateurs, des travailleurs et des actionnaires » ayant pour objectif de « contrebalancer le pouvoir grandissant des grandes multinationales ». Ce collectif est à l’origine d’une vidéo virale abordant en termes simples l’un des points les plus contestés du traité transatlantique : les tribunaux d’arbitrage. En dépit d’un accent à couper au couteau, le narrateur fait montre de pédagogie et nous explique, dessins à l’appui, quels sont les risques qui planent sur notre démocratie si le traité devait être signé avec la clause concernant ces tribunaux.

« L’Union européenne souhaite attirer les investisseurs étrangers grâce à des traités internationaux », nous explique la voix off. Par « traités internationaux », il faut comprendre le traité transatlantique, actuellement en cours de négociation entre l’UE et les États-Unis, que nous avons déjà longuement abordé dans nos colonnes, et le CETA, qui est peu ou prou le même traité mais cette fois, avec le Canada. « Pour ce faire, elle leur promet un privilège exceptionnel : le règlement des différents entre investisseurs et Etats. » Cela signifie que les investisseurs pourront poursuivre en justice des États. Les affaires seront jugées par des tribunaux d’arbitrage « composés, non pas de juges indépendants, mais d’avocats souvent proches des entreprises. »

Mais ce n’est pas tout ! La vidéo nous apprend en outre que « ces tribunaux d’arbitrage siègent à huit clos » et que la plupart du temps, « leurs dossiers sont confidentiels ». Un peu comme la négociation du traité transatlantique, qui se fait dans l’opacité la plus totale. Ensuite, le jugement est rendu « par trois avocats affiliés à de grands cabinets privés. » Des avocats qui, suivant les affaires, sont tour à tour « plaignant, avocat de la défense ou juge. » C’est dire le cynisme du mécanisme…

Là où l’on atteint des sommets, c’est lorsque l’on sait que les cabinets qui emploient ces avocats vont eux-mêmes démarcher des entreprises pour les encourager à porter plainte ! Ils peuvent même aller jusqu’à avancer les frais de procédure à leurs clients… « Un commerce lucratif sur le dos des contribuables, de l’environnement et des acquis sociaux. » Car pour éviter les frais inhérents aux « décisions de justice », les États n’ont d’autre choix que de revenir sur leurs normes juridiques, sociales, sanitaires, environnementales… qui représentent autant de freins aux profits des multinationales. Et freiner, ces entreprises-là, n’aiment pas ça. Et qu’importe s’il faut, pour continuer à accélérer toujours plus, écraser l’Etat de droit…


LE TAFTA NE PASSERA PAS : la vidéo

merci au Collectif StopTafta 49 Angers


OGM : bientôt dans vos assiettes grâce à TAFTA – vidéo

DE GRÉ OU DE FORCE


TAFTA / TTIP / PTCI : Une menace majeure pour notre modèle de société

les prémisses, de l’Acte unique européen (1986) à la feuille de route du 14 juin 2013 (15’41)

– secret et démocratie peuvent-ils faire bon ménage  (09’32)

une étude des textes, les objectifs fixés, dans le cadre plus général de l’OMC  (09’19)

– les conséquences de tout cela… Souhaite-t-on une privatisation des services publics ?  (12’18)

– un arrêt sur image, concernant l’exception culturelle ou l’énergie  (06’07)

– une histoire qui se répète… Souvenons-nous de l’AMI  (08’52)

– focus sur les droits de douanes (quid d’une politique agricole?). Pourquoi vouloir rendre tout amendement inutile ? L’enjeu des collectifs anti-tafta (14’52)

– Tout cela pour quels avantages ? Regard sur les pratiques de l’Alena…  (09’01)

– les échanges avec la salle.   (16’20

Merci au Collectif StopTAFTA31 et à Attac Toulouse


Le traité transatlantique aura un effet catastrophique sur notre santé


TAFTA / TTIP / PTCI : Une menace majeure pour notre modèle de société

– les prémisses, de l’Acte unique européen (1986) à la feuille de route du 14 juin 2013 (15’41)

 

– secret et démocratie peuvent-ils faire bon ménage  (09’32)

 

une étude des textes, les objectifs fixés, dans le cadre plus général de l’OMC  (09’19)

 

– les conséquences de tout cela… Souhaite-t-on une privatisation des services publics ?  (12’18)

 

– un arrêt sur image, concernant l’exception culturelle ou l’énergie  (06’07)

 

– une histoire qui se répète… Souvenons-nous de l’AMI  (08’52)

 

– focus sur les droits de douanes (quid d’une politique agricole?). Pourquoi vouloir rendre tout amendement inutile ? L’enjeu des collectifs anti-tafta (14’52)

 

– Tout cela pour quels avantages ? Regard sur les pratiques de l’Alena…  (09’01)

 

– les échanges avec la salle.   (16’20

 

 

Merci au Collectif StopTAFTA31 et à Attac Toulouse


Le Tafta, ou la gouvernance mondiale aux seules multinationales

TAFTA = TTIP = PTCI

Rejoignez-nous ! Signez : http://stop-ttip.org/fr/signer/

les 1 096 548 signatures sont dépassées « en ligne »

Nous pouvons et nous devons faire beaucoup plus pour faire bouger la Commission européenne

A SIGNER ET FAIRE SIGNER – A diffuser dans vos réseaux et vers les associations, organisations et collectifs que vous connaissez


TAFTA ou TTIP – vidéo de 2 mn 15

Accepter le traité transatlantique c’est renoncer à notre capacité de décider, de construire la société que nous voulons. Nous refusons ce marchandage entre la démocratie et les intérêts de quelques multinationales.

 


TTIP ou TAFTA – vidéo de 1 mn 30


Le traité transatlantique est l’affaire de tous / ALLO l’EUROPE – France Inter

Un argumentaire de 4 minutes

visuel Allô, l'Europe ?

l’émission du vendredi 3 octobre 2014  par Jose Manuel Lamarque et Emmanuel Moreau

Le traité transatlantique est l’affaire de tous


StopTafta en 2 minutes / Confédération Paysanne


TAFTA OR NOT TAFTA ?

Les dangers du Grand Marché Transatlantique

à Montpellier avec Frédéric Viale, le 26 juin 2014


Comprendre TAFTA en cinq questions / Le Monde


Treat the Treaty / Traiter le Traité

pdf en français : https://stoptafta.files.wordpress.com/2014/07/treat-the-treaty-fr.pdf

pdf en anglais : https://stoptafta.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=4349&action=edit

 

 

 

BD TTT 1

BD TTT 2

 

BD TTT 3

 

BD TTT 4

 

BD TTT 5

Lire la suite »


Scandale à Bruxelles : arrestation de 250 manifestants anti TAFTA


Au « Téléphone sonne » de France Inter : un festival d’arguties et de contre-vérités en défense du traité transatlantique

J’ai écouté le mardi 15 avril, entre 19 h 20 et 20 h, en voiture, l’émission « Le téléphone sonne » sur France Inter. Le sujet en était « Le traité de libre-échange transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis (TAFTA) ». Il y avait quatre invités : deux pour et deux contre, tous les quatre députés européens. Les deux pour étaient Nora Berra, députée française, membre du PPE (Parti populaire européen = droite) et Christian Dan Preda, député européen roumain, même parti. Les deux contre étaient José Bové (Les Verts) et Patrick Le Hyaric (Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique-GUE-NGL).

Je vous invite (si vous ne l’avez déjà fait) à aller écouter cette émission au lien ci-après :

http://www.franceinter.fr/emission-questions-sur-leurope-le-traite-de-libre-echange-transatlantique-avec-les-etats-unis

invité(s)

 

Vous pourrez y entendre tous les sophismes et les paralogismes, toutes les arguties, tous les mensonges par omission, toutes les demi-vérités (et même quarts de vérités) proférés par les deux eurodéputés favorables au TAFTA. J’en donne quelques exemples :

Nora Berra : « [Ce traité offre] des opportunités nouvelles pour créer des emplois, renouer avec la croissance, créer des emplois. »

[Remarque : chaque fois qu’on veut faire passer un projet de loi ultralibéral (ou qui va saboter l’environnement), on commence toujours par invoquer la création d’emplois. A l’inverse de cette vertueuse déclaration d’intention, il est intéressant de noter, un peu plus tard, l’ordre dans lequel Nora Berra énumère les différentes libertés de circulation : d’abord celle des biens, puis celle des capitaux, puis celle des services… et, enfin, celle des travailleurs !]

Christian Dan Preda : « c’est une négociation très logique. C’est deux milliards d’euros d’échanges par jour entre l’Europe et les Etats-Unis. Avec qui vous voulez qu’on négocie ? J’espère que vous ne préférez pas la Chine ! »

[Remarque : le député roumain fait comme si le problème de la négociation était celui du partenaire de l’Europe (en l’occurrence les Etats-Unis plutôt que la Chine) alors que le problème, c’est, précisément, que cette négociation ait lieu ! Et qu’elle ait lieu non pas avec les Etats-Unis – c’est-à-dire un pays donné – mais, en fait, avec les multinationales des deux côtés de l’Atlantique…].

Nora Berra : « J’en veux en priorité à notre président de la République, François Hollande, qui n’a pas su mettre ce sujet en débat, il n’a pas su prendre la parole, pour expliquer, faire de la pédagogie… »

[Remarque 1 : lorsque des politiques parlent de « faire de la pédagogie », c’est, toutes les fois, lorsqu’il s’agit de faire passer une réforme ultralibérale (qui démolira les acquis du Conseil national de la résistance (CNR) et se traduira par une dégradation des conditions de vie des classes moyennes et populaires), donc qu’il faut expliquer au peuple – à qui, avec mépris, on s’adresse comme à un enfant. D’où la « pédagogie » – comme à un enfant, qu’on fait ça « pour son bien », comme autrefois, « pour son bien », on lui infligeait le martinet, les privations de dessert et l’huile de foie de morue…].

[Remarque 2 : Nora Berra sent que l’opinion publique – qui a bien pressenti de quoi il s’agit – est aussi hostile au traité qu’elle le fut, il y a 16 ans, à l’égard de l’ Accord multilatéral sur l’investissement (AMI), et qu’elle en veut d’abord à François Hollande de n’avoir pas su « vendre » ce traité aux Français, qu’elle redoute de voir « retoqué », comme l’AMI en 1998 ou le projet de Constitution européenne de 2005…]

Nora Berra : « Bien sûr, nous prônons la transparence… »

[Remarque : cette affirmation apparaît comme une concession inévitable dès lors que les négociations du TAFTA ont été portées à la connaissance du public, mais une concession faite à regret. Ce dont on s’aperçoit un peu plus tard, lorsque la députée lâche : « Bien sûr, on peut toujours clamer davantage de transparence, mais, pour le coup, c’est vrai que… euh… donner de l’information au Parlement alors que le travail est en cours, ça ne s’est jamais fait ! Il faut le rappeler. » Traduction : « Il aurait été tellement préférable de mettre les parlementaires devant le fait accompli et de leur dire : « Maintenant, vous votez tout en bloc, c’est à prendre ou à laisser ! »]

Christian Dan Preda : « C’est beaucoup plus transparent que d’autres négociations. Vous pouvez consulter en ligne différentes positions des équipes qui ont lancé cette première phase ».

[Remarque : exemple d’objection toute jésuitique ! Ce n’est pas parce qu’on peut le consulter en ligne que le public, les citoyens, vont le consulter ! Il y a tous les jours des dizaines de milliers d’informations, sur des myriades de sujets et, sur un point aussi technique, si aucun organe de presse, aucune autorité politique n’alerte l’opinion, en termes simples, sur le péril de cet accord, seul un nombre infime de gens ira s’informer sur le sujet !]

Christian Dan Preda : « D’ailleurs, j’ai vu que M. Le Hyaric a comparé ce qu’il résulte de ces négociations à Dracula, en disant qu’il [il = le TAFTA] n’aime pas la lumière, alors que Dracula est en fait le surnom donné à un prince roumain par des commerçants allemands qui étaient mécontents justement parce que ce prince roumain mettait des taxes ! Donc on est vraiment dans une sorte de contrefactuel total… »

[Remarque : cette incise de l’eurodéputé roumain est de la dernière mauvaise foi. En effet, Le Hyaric, faisant référence à l’AMI de 1998, disait que cet accord, comme le Dracula de la légende, ne supportait pas la lumière du jour et qu’il périssait dès qu’il y était exposé. C’est cette légende-là autour du vampire que TOUT LE MONDE, en France ou en Europe, connaît grâce aux films de Murnau ou de Werner Herzog. Ce n’est pas cette obscure histoire de commerçants allemands (probablement de Transylvanie), qui n’est connue que des rats de bibliothèque roumains].

Christian Dan Preda : « Pour moi, il y a une seule ligne rouge. Si, à la suite de ces négociations, les prix, pour les consommateurs, pour les différents produits dont on parle, baissent, c’est très bien ! Si ça va monter, c’est le désastre ! Mais, généralement, le marché libre donne des prix plus bas pour le consommateur ! »

[Remarque : quel aveu ! Le député roumain fait comme si tout ce qui comptait, pour les gens, était de consommer, au plus bas prix, les biens produits par l’entreprise privée, et non de s’attacher aussi (et même d’abord) aux biens immatériels et autrement précieux que sont la sécurité, l’éducation, et l’assurance d’un minimum décent en matière de santé, d’assurance sociale et de vieillesse, qui sont eux, pris en charge par la collectivité publique. Christian Dan Preda fait comme si les gens n’étaient que des tubes digestifs ou des porte-monnaie sur pattes.]

Nora Berra : « Cet accord cristallise beaucoup les peurs et les craintes parce qu’il s’agit effectivement des Etats-Unis. Je crois que c’est ça qui génère finalement cette appréhension… »

[Remarque : non, ce n’est pas parce qu’il s’agit des Etats-Unis, mais des grandes entreprises privées, de tous les pays, qui veulent démanteler les réglementations publiques (lorsqu’elles font obstacle à leur profit), y compris aux Etats-Unis…].

Christian Dan Preda : « Il faut savoir quand même quel est l’objet de cette grande négociation et l’objet c’est le démantèlement des barrières non-tarifaires… […] ce sont les normes techniques, les restrictions règlementaires, etc. »

[Remarque : ici, le journaliste intervient et coupe la parole à l’eurodéputé, ce qui prive les auditeurs de l’éclaircissement indispensable, sur lequel on aurait bien voulu que Christian Dan Preda donne des exemples ! A savoir : les normes sanitaires, les normes environnementales (par exemple les OGM, les produits de lavage des carcasses de poulets), les normes sociales (durée du travail, salaire minimum), les normes fiscales (impôts). Car c’est tout cela que les multinationales veulent voir aboli !].

Christian Dan Preda : « On ne peut pas confondre l’incompétence technique, dans la lecture de ces dossiers, et l’accès. M. Bové vient de dire qu’il a eu accès, mais qu’il n’est pas compétent… »

[Remarque : l’eurodéputé PPE s’est saisi d’une phrase de José Bové (celle où celui-ci disait qu’il ne pouvait pas transmettre un lourd dossier sur les tarifs à des économistes) pour feindre de croire que la difficulté de Bové était de comprendre les documents, alors que la difficulté réelle est, précisément, que la Commission européenne multiplie les obstacles à la diffusion de ces documents].

Christian Dan Preda : « Et ici, je voudrais poser une question à M. Bové. Est-ce que, par exemple, pour la viande qui vient d’Europe, il y a quand même des niveaux de 30 % pour les taxes, aux Etats-Unis, et vous avez 139 % des taxes pour les produits laitiers. Est-ce que vous n’êtes pas d’accord pour renoncer à ça ? Est-ce que ce n’est pas une opportunité pour vos entreprises françaises, l’agriculture, j’ai cru comprendre qu’elle vous intéresse […] c’est très intéressant de faire baisser, de diminuer au maximum ces tarifs pour la viande et pour les produits laitiers, parce que ça va permettre aux entrepreneurs roumains d’envoyer plus facilement, d’entrer sur le marché américain ? Moi je trouve que c’est génial ! Pourquoi êtes-vous contre ? ».

[Remarque : Christian Dan Preda emploie un terme révélateur : il ne dit pas les agriculteurs roumains, ni les paysans roumains, il ne dit même pas les producteurs roumains, il dit les « entrepreneurs » roumains. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas la production intrinsèque (de poulets, de porcs, de vaches), c’est l’entreprise, c’est-à-dire l’activité économique en elle-même. Ce qu’il se garde bien de préciser, c’est qui sont ces entrepreneurs (sont-ils de petits paysans ? On en doute…), à quelles conditions (sanitaires et sociales) est obtenue la viande et, enfin, quel impact aura cette importation sur les producteurs américains].

Christian Dan Preda : « Ecoutez. Avec 12 millions d’exploitations en Europe et 2 millions aux Etats-Unis, vous pouvez pas anticiper le résultat… ».

[Remarque : argument d’une mauvaise foi criante, lorsqu’on sait la puissance financière des sociétés agro-industrielles américaines, les coûts de revient des exploitants du Middle-West (qui sont avec deux tracteurs pour des milliers d’hectares), d’un côté, et la précarité financière de nombre de petits paysans français (pour ne rien dire de leurs homologues polonais… ou roumains, de l’autre côté)].

Nora Berra : « Moi je comprends toutes les préoccupations, autour de l’agriculture, autour de la qualité de notre alimentation où, bien entendu, le médecin que je suis, l’ancien ministre de la santé que je suis, je ne suis pas indifférente à toutes ces questions. Simplement, des principes fondamentaux sont respectés, s’agissant justement des normes sociales, des normes environnementales, sur la question du mécanisme d’arbitrage, qui permet aux Etats de garder leur souveraineté […].

Nora Berra (suite) : Mais il faut aussi avoir une vision plus globale. Vous parlez tout à l’heure de normes. Moi je voudrais pointer tout de même la question des marchés publics, aujourd’hui, nous avons des marchés publics qui sont ouverts en Europe à plus de 80 % et aux Etats-Unis, 70 % sont fermés. Pourquoi ? Parce qu’il y a une préférence américaine qui interdit à nos entreprises de soumettre à des marchés publics. Donc, sur la question de cet accord, il y a un principe fondamental que moi j’ai envie de défendre, et je crois qu’on sera tous d’accord autour de cette table, c’est la réciprocité ! C’est le maître-mot, c’est la réciprocité ! Bien sûr, que ce doit être un accord gagnant-gagnant… »

[Remarque : la première partie est une clause de style, une concession obligée (parce qu’on ne peut pas dire crûment qu’on se moque de la santé ou des normes alimentaires, parce qu’il ne faut pas effrayer les gens ou exciter ces « emmerdeurs » d’écologistes), mais ce ne sont pas là des choses « sérieuses », ce qui est sérieux, c’est ce qui vient après.

Remarque (suite) : et là, on a une superbe entourloupe. Nora Berra feint de croire que le débat, la difficulté est la résistance aux Etats-Unis, et la nécessité que l’Europe ne soit pas perdante dans l’échange. Or, ce n’est pas là le problème : ce qui intéresse Nora Berra, c’est que les grosses multinationales européennes ne soient pas perdantes dans l’échange face aux grosses multinationales américaines. Peu importe que ces entreprises européennes « tuent » des milliers de PME ou d’artisans américains, ou mettent au chômage des centaines de milliers de salariés américains, dès lors que les multinationales américaines n’aillent pas chasser sans contrepartie sur le terrain des multinationales européennes. Peu importe que les salariés européens en pâtissent, ce qui intéresse Nora Berra, c’est uniquement le sort des PLUS PUISSANTS ET DES PLUS RICHES DES ACTEURS PRIVES. Des deux côtés de l’Atlantique…].

On croirait entendre certains communiqués de l’état-major, durant la guerre de 14, qui se félicitaient ainsi : « D’accord, du régiment qui est parti à l’assaut, il n’est revenu qu’un peloton, mais nous avons conservé la cote 304 ! »

Nora Berra : « La deuxième chose, c’est toutes les normes techniques. Imaginez qu’aujourd’hui, les produits qui sont fabriqués, sont fabriqués selon des modalités pratiques différenciées, selon qu’il s’agit d’un marché européen ou d’un marché américain et pour s’adapter aux normes américains, par exemple pour un produit européen, il y a un surcoût lié à cette adaptation, qui est estimé à à peu près 10 %, et donc pour nos entreprises européennes, c’est une perte de compétitivité. Demain, s’il y a une reconnaissance mutuelle, eh bien des normes de fabrication, eh bien ça permettra à nos entreprises de mieux vendre, en tout cas d’être plus compétitives sur le marché américain. Donc voila, il y a un certain nombre de choses qui sont en question et je veux pas qu’on érige des épouvantails de façon un peu trop automatique… Bien sûr, il y a des lignes rouges, bien sûr il faut être vigilant, il faut entendre les préoccupations de nos populations, mais il faut aussi s’ouvrir vers les opportunités qui peuvent s’engager… »

[Remarque : ici, ou bien Nora Berra se met le doigt dans l’oeil ou bien elle prend les auditeurs pour des demeurés ! Comment peut-elle croire – ou faire croire – un instant qu’il y aura reconnaissance « mutuelle » [sic !]des normes de fabrication et que les Etats-Unis reconnaîtront 28 normes européennes, et mettront par conséquent 28 chaînes de fabrication différentes pour chacun des pays européens ? Quand bien même, d’ailleurs, il n’y aurait que deux normes (l’européenne et l’américaine), comment croire que les fabricants, des deux côtés de l’Atlantique, s’offriraient le luxe de deux chaînes de fabrication ? Et comment croire qu’au bout du compte, entre les deux normes, ce serait l’européenne qui l’emporterait ?].

merci à Philippe Arnaud  ( Correspondant de l’association des Amis du Monde diplomatique à Tours )

<br /><a href= »http://www.dailymotion.com/video/x1ou99k_questions-sur-l-europe_news &raquo; target= »_blank »>Questions sur l’Europe</a> <i>par <a href= »http://www.dailymotion.com/franceinter &raquo; target= »_blank »>franceinter</a></i>


Mobilisation le 10 avril contre le Grand Marché Transatlantique à Paris

Le 10 avril, dans les salons de l’hôtel Shangri-La, des membres des élites économiques ayant acquitté un droit d’entrée de 1 500 euros pourront parler aux négociateurs et échanger notamment avec 23 autres intervenants de la Commission Européenne. Nous seront là pour mener en parallèle une information citoyenne.

Le 10 avril, rendez-vous à l’hôtel Shangri-la (10 avenue d’Iena à Paris) à partir de 16 h. L’occasion de mettre en lumière l’opacité des négociations menées depuis juin 2013 dans le cadre du Traité de Libre Échange transatlantique.


Libre-échange Etats-Unis / Europe : pourquoi une telle discrétion médiatique ?

 


Traité Transatlantique / TAFTA : en 10 mn – vidéo des Electrons Libres


Traité de libre-échange : le débat Nicole Bricq / Yannick Jadot


Contrer le GMT /TAFTA – conclusion de la réunion à Bruxelles du 25 mars

Le 25 mars une réunion d’information au Parlement européen, à l’initiative de Jean-Luc Mélenchon et du Parti de Gauche. Cette journée introduite par Paul Murphy, eurodéputé du Socialist Party irlandais (section irlandaise du Comité pour une Internationale Ouvrière et parti-frère du PSL).

 

 


partenariat transatlantique de libre échange / TAFTA / TTIP

Conférence de Frédéric Vialle à Nantes le 4 février 2014

 


A qui profite la zone de libre-échange transatlantique ? / France culture

A qui profite la zone de libre-échange transatlantique ? une émission Du Grain à moudre du 26 mars sur

 

UN CLIC  sur le bouton

Ecoutez l'émission 40 minutes

« J’ai bataillé pendant toute ma carrière politique pour renforcer la protection des consommateurs. Je n’ai pas l’intention de signer un accord qui l’affaiblirait » Celui qui parle, c’est Barack Obama, il y a quelques heures de cela, à Bruxelles. L’accord dont il est question, c’est le projet de partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, le TTIP, qui vise à mettre en place, à l’horizon 2015, une zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne.

Si le président américain a jugé nécessaire de rassurer ses interlocuteurs européens tout à l’heure, c’est bien parce que ce projet d’accord inquiète. Une inquiétude à la mesure de ce nouveau marché, gigantesque : 820 millions de consommateurs, la moitié de la création de la richesse mondiale, le tiers des échanges commerciaux.

Mais pour en arriver là, chaque partie va devoir faire des concessions. Les droits de douane seront supprimés de part et d’autre. Surtout, les normes réglementaires qui protègent les consommateurs devront être harmonisées, avec le risque que cette harmonisation se fasse par le bas. Devrons-nous manger du bœuf aux hormones ? consommer de la volaille nettoyée au chlore ?

Aurélie Trouvé et Vincent Champain JCF © Radio France

Quatre rounds de négociations ont déjà eu lieu entre les deux futurs partenaires depuis l’été dernier, sans que l’on sache vraiment quels sont les termes de la discussion, ce qui alimente là aussi les réticences à voir naitre ce TTIP.


Traité transatlantique, le grand marché de dupes ?


Pour une information libre et non faussée sur le Traité Transatlantique- Action France Télévisions / TAFTA

Le 10 mars, des citoyennes et des citoyens se sont rendus au pied de France Télévision pour réclamer un débat démocratique et une information juste à propos du traité TAFTA. Actuellement en cours de négociations à Bruxelles, ce traité sera proposé à ratification au Parlement Européen en 2015.

Ce sera l’un des principaux enjeux des prochaines élections européennes de mai 2014.
Cela mériterait bien quelques débats sur nos chaînes publiques, non ?

Remerciements (suite) : à la Confédération Paysanne et aux collectifs anti schiste


Que s’est-il passé le 9 Mars 2014 à Berlin, veille des négociations sur TAFTA / TTIP


Le Grand Marché Transatlantique – conférence de Raoul Marc JENNAR / Montpellier


Les déportés du libre échange / Marie Monique Robin – vidéo

Le 1er janvier 1994, entrait en vigueur la signature de l’Accord de Libre Echange Nord-Américain (ALENA), entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, promettant un développement sans précédent des échanges commerciaux entre les trois pays, par l’accroissement du volume des exportations, dont les bénéfices allaient irriguer toute l’économie mexicaine.

Seize ans plus tard, le constat est amer. L’ALENA, promesse d’un «bien-être général», a littéralement laminé l’agriculture mexicaine, et notamment les petits paysans (21% de la population active). Lire la suite »


Les enjeux des accords de libre échange UE-USA sur l’agriculture et les semences


Traité transatlantique : une attaque contre la démocratie. vidéo


Traité transatlantique, conférence de Susan George (Attac) / vidéo


Blocage du sommet européen de Bruxelles le 19/12/13 – vidéo


Le Grand Marché Transatlantique – conférence de RM JENNAR – vidéo

Raoul-Marc Jennar,  « Le Grand Marché Transatlantique: Union Européenne-USA», deuxième partie du diptyque,

Lire la suite »


La mondialisation néolibérale et les négociations commerciales USA/UE – conférence de RM JENNAR en vidéo

Raoul-Marc Jennar,  « La mondialisation néo-libérale », première partie consacrée à l’évolution de 1945 à 2013,

Lire la suite »


Traité transatlantique – Susan George – La victoire des grosses multinationales sur les peuples de la Terre


– Non au GTM : un collectif Audois (11) anime les conférences

Dans l’Aude, l’opération Stop TAFTA a commencé le 26 novembre à Carcassonne avant la conférence de RM Jennar et 7 d’entre-eux ont décidés de faire passer les dangers du GMT de façon ludique.

Ils nous disent : on fera mieux la prochaine fois, le 18 décembre à Narbonne, 18H Palais du Travail à NARBONNE .

 » la pièce  » 


Manif du 24 – vidéo : Le diable s’habille en TAFTA ? Grand marché (de dupe) transatlantique

Merci à latelelibre.fr


– Le Grand bazar libéral ne se fera pas ! 3 vidéos

STOP TAFTA 1 : « Tous les pouvoirs donnés aux firmes privées » par Raoul Marc Jennar

.

STOP TAFTA 2 : « Les normes industrielles imposées à l’agriculture » par Patrick Garnon

.

STOP TAFTA 3 : « Le principe démocratique complétement nié » par Frédéric Viale

***

merci à Aymeric


– Les dangers de l’accord de commerce UE/Etats-Unis – vidéo