Traité de libre-échange transatlantique. Les opposants en réunion-débat jeudi

Un traité de libre-échange transatlantique (Tafta) est en train de se négocier entre l’Union européenne et les États-Unis. L’objectif : créer la plus grande zone commerciale de la planète. D’après un communiqué, le collectif national « Stop Tafta » et sa section du pays malouin et du pays de Rance « exprime une opposition déterminée au projet de traité. (…) Il veut expliquer et dénoncer la dangerosité tant de la procédure d’élaboration que des propositions, (…) qui concernent tous les acteurs de la société ». Les mouvements Attac, EELV, Ensemble, LDH, NPA, PG et UDB sont engagés dans ce collectif.
Juridiction privée
Selon Jean Rohel, membre du collectif, « les négociations se déroulent dans le dos des citoyens ». Sont parties prenantes, les multinationales et les grands groupes d’influence. Il serait aussi prévu d’instaurer une juridiction privée qui permettrait à une entreprise d’attaquer une collectivité « dans la mesure où la réglementation va à l’encontre de ses intérêts ». Selon ses opposants, ce traité entraînerait de lourdes conséquences pour les citoyens, l’environnement, les institutions démocratiques et les entreprises.
Pratique
Réunion-débat avec les représentants des partis présentant des candidats aux Européennes jeudi à 20 h 30 à la mairie de Paramé. Café citoyen mercredi à Ploubalay au café « La Commune » à 19 h. Réunion publique le 21 mai à Lanvallay à 20 h salle des Champs-Devant. E-mail : stoptafta35@laposte.net
Un collectif contre le grand marché transatlantique
Le collectif « Stop Tafta » (Trans Atlantic free trade agreement) du Pays malouin et du Pays de Rance, qui s’oppose au traité de libre-échange transatlantique entre l’Europe et l’Amérique du Nord, a été créé le 22 avril 2014. Il regroupe des citoyens et différentes organisations, associations et partis politiques.
Actuellement, l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac), Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), Ensemble, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), le Parti communiste français (PCF), le Parti de gauche (PG) et l’Union démocratique bretonne (UDB) se sont engagés dans le collectif pour mobiliser les citoyens afin de s’opposer à la négociation de ce traité. Ce dernier vise à constituer la plus vaste zone commerciale de la planète avec 40 % des échanges mondiaux.