TAFTA : les Jeunes Socialistes souhaitent également l’arrêt des négociations

Jeunes Socialistes

Communiqué le 28/09/2015

Paris, le 28 Septembre 2015
Les Jeunes Socialistes soutiennent la déclaration de Matthias Fekl, Secrétaire d’État au Commerce extérieur, dans les colonnes du journal Sud Ouest ce matin, indiquant que la France envisage toutes les options y compris l’arrêt pur et simple des négociations transatlantiques.
Cette annonce vient répondre à la mobilisation de la société civile contre TAFTA, avec presque 3 millions de signatures centralisées dans une pétition européenne à laquelle participent les Jeunes Socialistes.
Comme le dit Matthias Fekl, les négociations se déroulent toujours « dans un manque total de transparence et dans une grande opacité, ce qui pose un problème démocratique ». Depuis plus de deux ans, les Jeunes Socialistes demandent que les parlementaires européens et les citoyens puissent avoir accès à l’ensemble des négociations dans un souci de transparence.
De la même façon, les Jeunes Socialistes militent contre la privatisation de la justice et l’atteinte à son indépendance que représentent les tribunaux d’arbitrage privé.
L’harmonisation des normes ne doit en aucun cas être synonyme de baisse de qualité des marchandises produites et importées. Matthias Fekl a raison, les négociations doivent être mutuellement bénéfiques pour les entreprises ainsi que l’agriculture de qualité, les citoyens et l’environnement.
Les Jeunes Socialistes rappellent leur opposition à ce Traité de libre-échange, et demandent une nouvelle fois, l’arrêt total de ces négociations.

ICE : 2 900 000 signatures

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Traité de commerce transatlantique: Fekl met en garde les Etats-Unis

Par AFP le 28 septembre 2015

Les Etats-Unis doivent faire preuve de plus de « réciprocité » dans les négociations sur le projet d’accord bilatéral de libre-échange UE-USA, au risque d’un « arrêt pur et simple » des négociations par la France, met en garde le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Mathias Fekl.

Dans un entretien au quotidien Sud Ouest à paraître lundi, le secrétaire d’Etat déplore que les négociations sur le Traité de commerce transatlantique (TTIP en anglais, TAFTA en français) se déroulent « dans un manque total de transparence et dans une grande opacité, ce qui pose un problème démocratique ».

« Les parlementaires doivent avoir accès aux documents, et ce ailleurs que dans des salles sécurisées de l’ambassade américaine comme c’est le cas jusqu’à présent », exige Matthias Fekl qui regrette que « les parlementaires américains aient accès à un nombre de documents beaucoup plus important que les parlementaires européens ».

« Il y a trop d’asymétrie, pas assez de réciprocité », dénonce le secrétaire d’Etat, pour qui « l’Europe a multiplié les offres, sur tous les sujets, et n’a reçu en contrepartie aucune offre sérieuse des Américains, ni pour l’accès à leurs marchés publics, ni pour l’accès aux marchés agricoles et agro-alimentaires qui restent fermés ».

« Nous ne sentons pas côté américain une prise en compte de nos souhaits sur les services, ni sur le problème que pose l’arbitrage par des tribunaux privés », poursuit-il.

« La négociation doit absolument permettre à nos PME et à nos agriculteurs d’avoir accès au marché américain », insiste-t-il.

Pour le secrétaire d’Etat, « si rien ne change, cela montrera qu’il n’y a pas la volonté d’aboutir à des négociations mutuellement bénéfiques ».

« Or, ces négociations n’avancent pas et, là où elles avancent, ce n’est pas dans le bon sens. La France envisage toutes les options, y compris l’arrêt pur et simple des négociations », met-il en garde.

S’il voit le jour, le TTIP sera le plus grand accord commercial au monde, touchant un marché de 850 millions de consommateurs. Les négociations ont démarré en juillet 2013.

La Commission européenne négocie avec les Etats-Unis au nom des 28 pays membres.

Pour le secrétaire d’Etat, « si rien ne change, cela montrera qu’il n’y a pas la volonté d’aboutir à des négociations mutuellement bénéfiques ».

« Or, ces négociations n’avancent pas et, là où elles avancent, ce n’est pas dans le bon sens. La France envisage toutes les options, y compris l’arrêt pur et simple des négociations », met-il en garde.

S’il voit le jour, le TTIP sera le plus grand accord commercial au monde, touchant un marché de 850 millions de consommateurs. Les négociations ont démarré en juillet 2013.

La Commission européenne négocie avec les Etats-Unis au nom des 28 pays membres.


ICE : la GRECE vient de dépasser le quorum

C’est maintenant 21 pays qui ont dépassé le quorum

En Grèce : 28590 signatures (quorum : 15750) = 181 %


ICE : 12 jours pour faire plus

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SIGNER et FAIRE SIGNER est toujours le mot d’ordre

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Washington et Bruxelles ne partagent pas la même approche sur l’économie numérique.

La remise en cause des accords de protection des données personnelles (« Safe Harbour ») entre l’Union européenne et les Etats-Unis risque de compliquer un peu plus encore la négociation du Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement (TTIP). Elle traduit en tout cas une asymétrie certaine entre une attitude offensive des Etats-Unis sur tout ce qui touche à l’économie numérique, et une position plus prudente de l’Union européenne.

Alors que Washington et Bruxelles ont convenu d’accélérer leurs négociations en juillet, les discussions risquent de s’avérer épineuses sur le sujet de l’économie numérique. A écouter les différentes parties prenantes des négociations, c’est pourtant un dossier essentiel. Sauf qu’il ne fait l’objet d’aucun chapitre spécifique dans le TTIP. Il en a été pourtant question à l’été 2014. Au stade actuel, l’économie numérique est abordée par le biais de discussions sur la concurrence, l’investissement, l’accès aux marchés publics, la propriété intellectuelle ou la capacité des Etats à réguler. En juillet dernier, lors du dixième « round » de négociation qui s’est tenu à Bruxelles, la Commission européenne a ainsi transmis une proposition sur le commerce électronique (conclusion des contrats, règles sur les spams, application des droits de douanes…). Pour l’heure, les Européens se préoccupent plus de l’accès au marché américain que des transferts des données. Bruxelles dénonce par exemple l’imposition d’un plafond de 25 % pour la participation d’une entreprise européenne au capital d’un opérateur télécoms américain, alors qu’une entreprise américaine peut posséder 100 % d’une société européenne. De même, les opérateurs américains peuvent avoir accès aux infrastructures existantes de leurs homologues européens sur le Vieux Continent. Ce qui n’est pas le cas pour ces derniers aux Etats-Unis.

Les discussions sur la libéralisation des flux de données, essentiels pour beaucoup de secteurs tels que la construction automobile, les banques ou les télécommunications, devront respecter les règles européennes, fait-on savoir à la Commission européenne. Les Etats-Unis, eux, ont une longueur d’avance. Washington veut une libéralisation des flux de données et éviter un stockage local de ces données. L’enjeu est de taille : les professionnels du secteur prévoient que l’exploitation des données représentera un marché de 1.000 milliards de dollars d’ici à 2020, soit l’équivalent de 8 % du PIB des pays du G20. Les discussions entre les deux partenaires vont se poursuivre alors que l’Union européenne présentera avant la fin de l’année prochaine 16 initiatives pour la mise en place du Marché numérique unique.

Richard Hiault

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021349384706-leconomie-numerique-epineux-dossier-du-partenariat-transatlantique-1158487.php?zrx4RkPbVyWKr5CP.99#xtor=RSS-37


2 800 000 signatures pour l’ICE auto-organisée !!!

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Les 2 800 000 signatures sont dépassées

L’objectif est de 3 000 000 signatures pour le 6 octobre 2015

*** Pour 20 pays le quorum* est dépassé : – Allemagne (1883% – 1 355 864), Grande Bretagne (871% – 477241), Autriche (677% – 91503), France (641% – 356079),  Finlande (363% – 35486), Pays-Bas (436% – 85141), Belgique (292% – 46016), Bulgarie (261% – 33342),Irlande (181% – 14992),  Danemark (199% – 19449), Slovénie (184% – 11098)Espagne (190% – 77023), Luxembourg (178% – 8046),  Suède ( 152% – 22935), Hongrie (123% – 19424), Tchécoslovaquie (118% –  18670), Croatie (113% – 9341), Italie (119% – 65493),  Slovaquie (102% – 9962), Roumanie (102% – 24591) ont dépassés leur quorum

– Portugal (77% – 12253), Pologne (45% – 17219), Grèce (35% – 5526), Estonie (37% – 1393), Lettonie (15% – 957), Lituanie (25% -2116), Chypre (9% – 421)

* quorum nécessaire pour l’UE lors d’une ICE pour que les signatures soient prises en compte

La mobilisation contre les Traités Transatlantiques continue !

SIGNER et FAIRE SIGNER est toujours le mot d’ordre

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ICE : la Roumanie vient de dépasser le quorum


Journées d’actions européennes contre le TTIP/TAFTA les 15, 16 et 17 octobre 2015 àBruxelles


TTIP/ Tafta et CETA : où en sommes nous ?

Il y a de temps en temps des rumeurs qui circulent disant que “le Parlement Européen a déjà voté pour le TTIP/Tafta” ou que “de toute façon le CETA a déjà été décidé” (le CETA est le traité UE – Canada). Il est grand temps de remettre les choses au point et d’expliquer où nous en sommes réellement.

En ce qui concerne le TTIP/Tafta, nous sommes encore en plein dans les négociations. Il y a encore de nombreux problèmes non résolus et concernant le très controversé arbitrage ISDS, les négociations ne reprendrons qu’en octobre 2015. Le rythme n’est pas non plus prêt de s’accélérer en 2016, année dominée par les élections présidentielles aux États-Unis. C’est pourquoi il est très peu probable qu’un texte finalisé soit publié avant novembre 2016, date de ces élections.

Le Parlement européen a voté début juillet une résolution, sans valeur juridique, qui formule les conditions auxquelles il pourrait finalement voter en faveur du TTIP/Tafta. Nous aurions évidemment préféré une résolution beaucoup plus ferme et critique, demandant par exemple une remise à plat des négociations, mais plusieurs points ont cependant été formulés de telle façon que les États-Unis pourraient ne pas les accepter. Reste donc à voir de quoi seront faites les négociations. Le Parlement européen n’a pas son mot à dire pendant celles-ci, mais au final il a le pouvoir, par un simple vote négatif, de jeter tout le TTIP/Tafta aux oubliettes (au moins provisoirement), car sans l’aval du parlement, pas de traité de libre-échange. Et dans le cas redouté d’un vote positif, il reste encore une lueur d’espoir, puisqu’il est possible que les parlements nationaux doivent également se prononcer.

CETA est, de fait, plus avancé que le TTIP/Tafta, mais l’important est qu’il n’y a encore rien de définitif. Comme le confirment la Commission Européenne et le gouvernement canadien, les négociations sont terminées depuis 2014, mais des pays comme l’Allemagne demandent encore des changements substantiels. La Commission Européenne ne veut pas entendre parler de ces requêtes et, propose de les évoquer dans une simple “annexe” listant des questions qui pourraient subsister après le passage en force du CETA ! En ce moment même le traité est peaufiné d’un point de vue juridique. Après, les traductions prendront environ six mois. Chaque version devra ensuite être revue par les États Membres avant que le processus d’approbation et de ratification puisse commencer. Nous nous attendons à ce que le CETA entre dans ce processus de ratification début ou courant 2016. Prochainement notre travail va principalement devoir se focaliser sur la non-ratification de ce traité canadien.

Si vous voulez avoir un meilleur aperçu de ce qui s’est passé jusqu’à présent et de ce qui nous attend, jetez un coup d’œil à nos chronologies illustrées sur le TTIP/Tafta, le CETA et notre Initiatives Citoyenne Européenne (ICE).


« Commerce des services (TiSA) » : Ce que l’Uruguay peut, d’autres le pourraient…

C’est avec une immense satisfaction que le Collectif Stop TiSA ! a pris acte de la décision du gouvernement de l’Uruguay de se retirer de la négociation actuellement en cours à Genève de l’ Accord sur le commerce des services, plus connu sous son acronyme anglais TiSA (Trade in Services Agreement).

C’est parce que l’objectif primordial de TiSA – l’ouverture au marché privé de l’ensemble du commerce des services menace directement l’accès de l’ensemble de la population aux services essentiels, en particulier à l’eau potable, aux semences saines, aux soins de santé – que le gouvernement uruguayen a pris cette décision.

C’est sous la pression des organisations syndicales et des mouvements populaires opposés à la mainmise des multinationales sur la satisfaction des besoins essentiels de la population que le gouvernement de l’Uruguay a pris cette décision que nous saluons.

Mais, si la libéralisation du commerce des services aurait des conséquences délétères sur les populations du Tiers monde, ses effets se feraient sentir aussi pour les populations des pays dits développés.

La mise en concurrence avec le secteur privé de l’enseignement ou des systèmes de soins publics aurait en effet des effets néfastes pour la majorité des usagers/ères tout comme pour les employé.e.s de ces services, les standards du privé s’imposant, par le « jeu de la concurrence » sur ceux du service public.

D’autre part, la volonté affichée des pays qui négocient TiSA de supprimer tous les obstacles à l’enrichissement sans limites des entreprises pourvoyeuses de services ne peut qu’entraîner des dégâts majeurs, tant en matière de contrôle des activités bancaires et financières que de protection de l’environnement ou de la qualité alimentaire.

C’est pourquoi nous considérons que ce que l’Uruguay peut, d’autres aussi le peuvent ; à ce titre, nous exigeons que, dans l’intérêt de la population de la Suisse et de celles des pays pauvres, le Conseil fédéral se retire aussi des négociations en cours à Genève.

Comme ce fut le cas pour le gouvernement uruguayen, en Suisse aussi, c’est grâce à la pression d’un vaste mouvement populaire que le Conseil fédéral pourra être amené à prendre une telle mesure.

Les décisions récentes de plusieurs villes –Lausanne, Renens, Meyrin, Carouge…- de se déclarer « zone hors TiSA » constituent un premier pas en ce sens, mais encore insuffisant.

C’est pourquoi le Collectif Stop TiSA appelle les partis et syndicats, les mouvements et associations, les hommes et les femmes de ce pays qui n’acceptent pas que nos vies soient sources de juteux profits pour les multinationales, à construire, ensemble, un vaste front pour que, à l’instar du gouvernement uruguayen, la Suisse se retire de la négociation de TiSA.

source : http://www.cgas.ch/SPIP/spip.php?article2977


10 raisons de craindre le TTIP / TAFTA

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Le compte à rebours est lancé : Mettons la cerise sur le gâteau!

Le compte à rebours est lancé: Mettons la cerise sur le gâteau!

Tandis que l’Europe se divise face à la crise des réfugiés, notre mouvement européen contre les TTIP/ Tafta et CETA grandit et gagne en puissance. 2,78 millions de personnes ont déjà signé notre Initiative Citoyenne Européenne (ICE), 700 villes et régions se sont déclarées symboliquement « zones hors TTIP/TAFTA », et tout récemment un réseau de petites et moyennes entreprises a rejoint notre collectif. Nous battrons à nouveau les pavés, ensemble, le samedi 10 octobre, à Berlin, Amsterdam, Londres, Paris, Oslo et bien d’autres villes à travers l’Europe.

La période de collecte des signatures pour notre ICE se termine le 6 octobre (dans 17 jours), il ne nous reste donc plus énormément de temps pour faire exploser les compteurs. Avec seulement 220 000 signatures manquantes, la barre des 3 millions est néanmoins à notre portée pour pouvoir terminer en beauté ! Beaucoup d’entre vous se sont déjà engagé à collecter 5, 10 ou même 50 nouvelles signatures avant le 6. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, engagez- vous aussi !

Les signatures seront officiellement remises le 7 octobre à l’occasion d’une action festive. Rendez-vous à 10h30 au rond-point à côté de la station de métro Schuman (s’il y a des changements vous trouverez les infos sur la page Facebook ). De là, nous nous rendrons ensemble devant le bâtiment de la Commission pour conclure cette Initiative Citoyenne Européenne avec force et aussi lancer notre journée Internationale d’Action !

Les Canadiens ont certaines réticences au sujet du libre-échange avec l’Europe et opposés à l’ISDS

Une majorité de Canadiens s’oppose la disposition du traité de libre-échange canado-européen qui reconnaît aux entreprises le droit de poursuivre les gouvernements.

Un peu plus de 60 % des répondants à un sondage EKOS, réalisé pour le Conseil des Canadiens et dévoilé mercredi, se sont dits opposés à une telle disposition, déjà présente dans l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), leur a-t-on rappelé dans la question, dont le tiers « très opposé », contre seulement 20 % d’appui.

Ce rejet par la population serait un peu moins marqué au Québec, avec un peu plus de 50 % d’opposants et 30 % de partisans, bien que le sous-échantillon dans ce cas soit tellement petit (238 répondants) que la marge d’erreur dépasse les 6 points de pourcentage. Les électeurs du Parti libéral du Canada seraient parfaitement dans la moyenne canadienne, avec 60 % d’opposants, comparativement à 68 % chez les néodémocrates, 49 % chez les conservateurs, 53 % chez les bloquistes et 71 % chez les verts.« Les Canadiens veulent un accord de libre-échange avec l’Europe, mais cela ne signifie pas que nous voulons également que les multinationales nous poursuivent chaque fois que notre gouvernement adopte un nouveau règlement environnemental », a déclaré Sujata Dey, du Conseil des Canadiens.

Le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE) permet aux premiers de poursuivre les seconds devant des tribunaux ad hoc d’experts s’ils se sentent injustement traités. Cette disposition de l’Accord économique et commercial global (AECG) conclue l’an dernier entre le Canada et l’Union européenne rencontre une forte résistance, notamment en Allemagne et en France, qui y réclament des amendements, sans quoi ils refuseraient de ratifier l’entente.Une plus forte majorité encore (71 % au Canada et 73 % au Québec) appuie l’idée de demander au Directeur parlementaire du budget à Ottawa de procéder à une étude indépendante d’impact économique de tout traité de libre-échange avant qu’il ne soit ratifié par le Parlement, « comme cela se fait déjà dans plusieurs autres pays ». Seulement 13 % des répondants ont rejeté cette proposition, et à peine plus d’électeurs du Parti conservateur (18 %).

Lancée récemment par la sénatrice libérale, Céline Hervieux-Payette, cette idée a aussi été bien reçue par le principal intéressé, Jean-Denis Fréchette, directeur parlementaire du budget. Il s’est dit prêt et désireux de remplir cette nouvelle mission à condition qu’on lui accorde les ressources financières supplémentaires nécessaires, estimées à 240 000 $ par année.Réalisée en ligne entre le 8 et le 15 septembre auprès de 1092 Canadiens, l’enquête de la firme EKOS présente une marge d’erreur de plus ou moins 3,1 % 19 fois sur 20.

Intéressé, lui aussi, par les questions commerciales, le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC) a profité de la tenue, jeudi, du débat des chefs sur l’économie pour leur demander de s’engager à mener des consultations publiques sur l’AECG dès le lendemain des élections.


Traité transatlantique: Bruxelles tente de calmer la gronde

Bruxelles n’a pas convaincu les opposants au traité – Philippe Huguen – AFP

La Commission européenne a proposé ce mercredi de remplacer un mécanisme d’arbitrage décrié par les opposants au traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne par une cour spéciale de règlements des litiges.


La Communauté de Communes de Nord du Bassin de Thau (34) s’est déclarée Hors Tafta.

http://www.thauhorstafta.fr/post/2015/09/16/La-CCNBT-est-hors-Tafta


Le département de la Haute-Saône (70) se déclare Hors TAFTA

En discussion depuis une dizaine d’années, le traité de libre-échange transatlantique (TTIP ou TAFTA en anglais) vise à mettre en place une zone de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne, créant ainsi le plus vaste marché mondial (la moitié du PIB mondial, le tiers des échanges commerciaux).

Présenté au vote du Parlement européen en juillet prochain, ce partenariat négocié en totale opacité instaurerait pourtant des changements fondamentaux dans l’organisation des sociétés :

-  La possibilité qui sera offerte aux entreprises de poursuivre les collectivités devant des tribunaux internationaux empêchera à terme les États d’adopter des lois défavorables aux intérêts financiers des grandes entreprises. Cette procédure de gestion du contentieux instaurera un rapport de force unilatéral en faveur du secteur privé, le droit des multinationales s’inscrivant au-dessus de celui des États.

-  L’harmonisation vers le bas des normes sociales, sanitaires, et environnementales affectera de nombreux secteurs, notamment l’agro-alimentaire et ses réglementations en matière de santé publique jugées « inutiles ». L’industrie américaine demande par exemple la suppression du label OGM et des normes de traçabilité, dans le but d’homogénéiser les normes internationales.

L’impact sera désastreux dans l’agriculture où l’hyper concurrence dégradera nos exigences de qualité. Par reproduction du modèle Nord-Américain, la course à la performance agricole s’accompagne d’un laxisme agroalimentaire et sanitaire : bœuf aux hormones, poulet traité au chlore, utilisation des OGM dans la filière céréalière…

Le partenariat ne garantit en rien le respect des politiques de santé publique et de protection de l’environnement, au détriment d’intérêts privés et financiers.
A échelle locale, les missions de service public du Département risquent d’être fragilisées, l’éducation et la santé seraient désormais soumises aux lois du marché et de la concurrence.
Qu’en sera-t-il du pouvoir décisionnel de la collectivité sur l’utilisation des pesticides pour l’entretien des espaces verts, ou pour le choix des fournisseurs dans les cantines scolaires ?

Ainsi, le Conseil départemental, soucieux de l’intérêt général, pense qu’il est nécessaire de s’interroger sur les conséquences de ce traité sur la souveraineté des États et nos principes démocratiques fondamentaux : la réduction des inégalités sociales et territoriales, la maîtrise des risques sanitaires, ou la mise en place d’une transition écologique raisonnée.

Considérant l’importance de préserver le niveau de protection des normes sociales, sanitaires et environnementales en vigueur, le Conseil départemental déclare la Haute-Saône « zone hors TAFTA/TTIP ».


La commune de Châteldon (63) se déclare Hors Tafta

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La commune de Saint Angeau (16) se déclare Hors Tafta

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La commune d’Escots (65) sedéclare Hors Tafta et Hors Ceta

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ICE auto-organisée : 2 600 000 signatures !!!

ICE 2 600 000

L’objectif est de 3 000 000pour le 6 octobre 2015 !!!

participez à l’assaut final !!!

—> https://stop-ttip.org/fr/promesses-de-signatures/?noredirect=fr_FR 

—> https://stop-ttip.org/fr/signer/.   


La commune de Les Pilles (26) se déclare Hors Tafta

Le Conseil,
Après avoir examiné le contenu du mandat de négociation conféré par les Etats membres de l’Union européenne à la Commission européenne pour que celle-ci négocie, en vertu de l’article 207 du traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne, avec les Etats-Unis d’Amérique, un accord de « Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement » ;
Après avoir constaté que plusieurs articles de ce mandat précisent que l’Accord en négociation s’imposera aux municipalités et autres collectivités territoriales et notamment les articles 4, 23, 24 et 25 ;
Après avoir observé que plusieurs dispositions de ce mandat remettent en cause les prérogatives des collectivités territoriales telles que définies dans la Constitution de la Ve République et dans la législation française ;
Après avoir souligné que les objectifs de ce mandat menacent gravement les choix de société est les modes de vie qui font le vouloir vivre en commun du peuple de France ;
Considère que le projet en cours de négociation contient en germes de graves dangers pour les exigences sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales et techniques en vigueur en France ;
Estime en conséquence que ce projet est inacceptable ;
Extrait du Registre des Délibérations du 03 septembre 2015 Conseil Municipal de la commune de LES PILLES
Demande au Gouvernement de la République de dénoncer l’accord qu’il a donné pour cette négociation en Conseil des Ministres de l’Union européenne le 14 juin 2013 ;
Refuse que tout ou partie d’un traité reprenant les termes du manda du 14 juin 2013 s’applique au territoire de la commune de Les Pilles.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal, ADOPTE la motion et
DECLARE symboliquement la commune de Les Pilles « Zone Hors TAFTA ».
Ainsi délibéré en séance, le 03 Septembre 2015, Le Maire, André BALANDREAU


La commune de Labastide sur Bésorgues (07) se déclare Hors Ptci/Tafta

La bastide sur besorgues motion


La commune de Montfort-en-Chalosse (40) se déclare Hors TAFTA